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Marion, 26 ans et trisomique, encadre les enfants à l’école de Berloz

Marion Mertens est aujourd’hui encadrante à l’école.

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Marion Mertens est une battante. Atteinte de trisomie 21, elle est depuis quatre ans dans l’encadrement de l’école de Berloz. Une magnifique histoire.

C’est une histoire somptueuse et émouvante que nous allons vous raconter aujourd’hui. Cette histoire, c’est celle de Marion Mertens. Âgée de 26 ans, elle vit à Hannut et doit composer avec la trisomie 21. Un handicap qui la renforce, tant la jeune fille est une battante.

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Pour comprendre cette aventure de vie, nous avons contacté sa maman, Marleen Van der Borght. C’est elle qui nous a tout raconté. Marion est aujourd’hui une petite star de l’école primaire de Berloz. Une école avec laquelle elle a une attache très particulière.

« Berloz est son ancienne école, où elle a été accueillie pendant ses six années de primaire. Elle a suivi le cursus avec les autres enfants et a été d’année en année sans prise en compte des résultats. Elle privilégiait le contact social », nous explique sa maman. Elle y a fait une rencontre spéciale, qui va finalement bouleverser sa vie, dans un sens positif.

Marion_Mertens

Une scolarité adaptée

Cette rencontre, c’est Madame De Bleye, devenue depuis la directrice de l’école. « Madame De Bleye était sa super prof, qui adaptait les cours pour Marion », nous confirme Marleen Van de Borght. « Pour les dictées, elle devait bien recopier le texte, pour les calculs, elle avait une machine à calculer. En géographie, elle coloriait la carte des pays etc. Elle a travaillé avec les autres de la même manière avec une adaptation à son handicap », nous précise-t-elle.

Les choses se sont poursuivies comme cela jusqu’en sixième primaire. Un geste très fort a alors été posé pour Marion. « Ils ont fait un CEB exprès pour elle. Elle a eu le même stress que les autres pour la préparation, elle l’a eu aux mêmes conditions mais avec un questionnaire adapté. Elle en est sortie très épanouie », nous révèle sa maman, visiblement touchée.

Alors, une fois que son aventure scolaire s’est terminée, elle s’est tournée vers son école. Pour vivre une aventure géniale.

« C’est madame Mertens »

La situation de Marion s’est compliquée à partir de 21 ans. « À partir de 21 ans, vous ne savez plus rien faire avec un enfant trisomique à part la mettre dans un atelier protégé », nous confirme sa maman. « On a essayé plusieurs travaux, à Waremme notamment, mais c’était à la chaîne et trop fatiguant, même pour un enfant ordinaire. Cela n’a pas fonctionné. Elle a essayé d’intégrer des centres, dont 2 à Waremme, mais cela n’a pas été concluant », nous précise-t-elle.

« Elle a un super contact avec les élèves »

Marleen van de borght, la maman de marion

Pour progresser, Marion va même travailler au Quick de Hannut le mercredi, tout en apprenant des gestes classiques d’autonomie, comme prendre le bus ou demander du pain en boulangerie. « Elle a toujours privilégié l’apprentissage social et la débrouillardise. Elle commençait à aller chercher ses baguettes à 3 ans de son propre chef, en prenant le vélo, en allant chez le boulanger seule. Elle est super indépendante, j’en suis très fière », raconte même .Marleen Van der Borght.

C’est là qu’une idée a germé: et si Marion venait aider à l’école de Berloz ? La proposition a été faite à Madame De Bleye qui, forte de son grand attachement à Marion, a répondu favorablement à la demande.

Aujourd’hui, Marion est bénévole à l’école quatre jours par semaine. Elle prend en charge les élèves de première et deuxième maternelle pour aider les professeurs. « Elle aide les enfants, elle les habille à la piscine, elle veille à ce qu’ils rangent tout, elle met les élèves au coin quand ils ne sont pas sages », nous détaille sa maman. Et pas question de la traiter différemment !  » C’est madame Mertens, ou madame Marion. Elle a un super contact avec les élèves, elle ne rigole pas avec la discipline. Elle est très appréciée par les professeurs », nous précise-t-elle ensuite.

Cela dure depuis 4 ans. Marion s’y épanouit comme jamais et n’a pas l’intention d’arrêter ce travail. Elle rentre chez elle, en fin de journée, un sourire sur le visage. Pendant les confinements, elle s’est occupée en créant des œuvres en papier mâché. Pour ne jamais s’arrêter.

L’école, elle, peut se targuer d’avoir rendu la vie d’une élève trisomique aussi belle que celle de n’importe quelle personne. Et au bout, c’est l’humanité qui l’emporte.

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