Cela fait désormais un petit mois que les athlètes peuvent profiter de cette nouvelle installation. Ce qui réjouit les responsables du club.

C’est désormais acté: le club d’athlétisme de Hannut a une nouvelle piste. Cette dernière a été rénovée et est accessible aux athlètes depuis environ un mois, donnant ainsi un nouvel élan aux nombreux sportifs inscrits.

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Pour les responsables du club, c’est un véritable soulagement, tant le parcours fut difficile pour finalement obtenir cette nouvelle piste. « On a discuté de la première possibilité de rénovation en 2015 », nous rappelle Alfred Peigneux, le trésorier du FCHA. « Cela a pris du temps, parce qu’il fallait trouver le financement. Les premiers travaux ont eu lieu deux jours avant le premier mai », précise-t-il ensuite.

Ce chantier a pris du temps, parce que de mauvaises surprises ont marqué le début des travaux. « Ils se sont rendus compte, au fur et à mesure des travaux, que d’autres rénovations étaient nécessaires. Cela a amené à une facture complémentaire de 125.000 euros par rapport au budget initial », confirme Alfred Peigneux. Au total, la piste aura coûté près de 340.000 euros et dispose désormais d’un Tartan de 16 mm, contre 12 par le passé. Cela faisait 22 ans que la piste n’avait plus été renovée.

Rappelons que ce financement est partagé entre la RCA (Régie Communale Autonome) et les fonds propres du club.

Un nouveau monde

Cette nouvelle piste, tout le monde l’attendait au club. « Nous avons reçu le feu vert pour circuler dessus il y a environ un mois », nous raconte Alfred Peigneux, qui a dû contenir ses entraîneurs. « Ils piaffaient pour pouvoir aller sur la piste avec leurs jeunes. Ils étaient obligés de courir sur la pelouse, ou dans le hall, alors qu’ils voyaient la piste, mais il ne pouvaient pas aller marcher dessus. C’est comme un sucre d’orge qu’on montre aux enfants, mais qu’on ne donne pas », plaisante-t-il.

Il faut dire qu’ils sont nombreux à faire du sport au FCHA. « On draine quand même environ 400 athlètes », nous précise d’ailleurs Frédérik Demaret, le responsable de l’encadrement des jeunes. « Cela commence de 7 ans et va jusqu’à 99 ans. On a environ 200 jeunes, de 7 à 12-13 ans. Le reste, ce sont des adolescents ou des adultes », conclut-il.

Tous peuvent désormais profiter d’infrastructures neuves, qui devraient, en théorie, être utilisables pour les 25 prochaines années.

Images: André Roder